OH Hebus ! C'est vrai que ça faisait longtemps.
Voilà la suite. J'ai eu un week-end de folie à courir partout et hier ma connexion plantait donc voilà.
- "Vous dîtes que vous avez pris le car ? Serait-ce celui-ci ?
- Même si vous êtes pas là pour jouer aux devinettes, je vous laisse dire si c'est bien ça.
-...
- Bon d'accord. C'est bien un car comme ça. Le pays est tellement grand que si vous avez pas de voiture vous êtes presque obligés de prendre un car d'une compagnie privée ( ici TransWA qui est spécialisé dans le Western Australia ) pour vous déplacer, le tarif des trains étant juste démentiel.
- Et quel genre de paysage dans le Western Australia ? Ce genre-là ?
- Ca dépend. Là c'était dans un coin où il faisait super chaud et où c'était presque la sécheresse. Mais y avait des coins de verdure aussi.
Une fois à Albany ( on était parti à 9h du matin pour arriver vers 15h ), je trouve une chambre ( à environ 15€ la nuit, petit déj inclus ) et je passe quelques jours à glander pour me reposer. Puis le dimanche 17 décembre vers 21 heures, on vient me chercher pour que je puisse me rendre sur mon lieu de travail qui sera aussi mon lieu de vie pendant un certain temps.
- Vous avez donc été dans ...?
- Une ferme de fraises. D'ailleurs si vous cherchez, y a des photos de champs de fraises.
- Comme celles-ci ?
- C'est cela. Vous pouvez voir en plus les différents ennemis des ramasseurs de fraises : l'eau glaciale à 7 heures du matin, la boue qui fait glisser et les mauvaises herbes qui recèlent parfois des serpents-tigre ou des araignés. Bref, on n'aimait pas trop ces trucs-là. Mais on avait pas le choix non plus.
- Il semble qu'il na pas fait beau pendant votre séjour là-bas.
- Y a au moins une photo qui vous prouve le contraire.
- En effet.
- Et ça c'est le premier et le moins méchant des coups de soleil que j'ai pris. Le pire c'était à Noël : un coup de soleil sur chaque jambe de la moitié du mollet jusqu'au dessus du genou. Le soleil, on le voyait parfois peu mais il tapait fort."
Demain, je vous parlerai du cadre de vie que j'avais là-bas.