Rien à voir avec GTO, mais envie de faire partager ce début de fan fic avec les gens du fofo :p
Avant l'histoire en elle même une petite note sur le contexte, cette fan fic ne concerne pas l'histoire d'Hellsing en elle-même, c'est simplement une petite supposition sur la "genèse d'un des personnages, personnage secondaire de plus mais pour qui j'ai un faible ^^.
L'oeil de Bernadot:
Londres, un pub quelconque, peu de temps avant l'affaire "millénium", les Wild Geese sont attablés, les heures passent et les verres se vident. Et c'est là qu'il y a toujours un nouveau pour poser LA question.
-"Hey Cap'tain comment que ça ce fait qu'un chien de guerre comme vous aie un oeil en moins?"
-"Merde, gars t'aurait pas pu la fermer on va encore avoir droit à cette histoire..."
Bernadot éclate de rire...
-"C'est toujours le même bordel avec vous ....Mais vous me laissez toujours raconter mon histoire à la fin."
Il fait ensuite une pause comme pour ménager ses effets et allumant une cigarette commence à parler.
"Bon puisque t'y tiens le bleu, pour comprendre mon look de pirate faut déjà savoir que je suis né dans une famille de mercenaire, dès tout gamin on m'a donc élevé dans le but que j'en devienne un... Ecole militaire et tout le bousin, mais le pire coup qu'il m'a fait c'est quand aux alentours de mes 17 ans , il m' a envoyé pour mon premier vrai contrat chez des Ruskoffs et je peux vous dire qu'ils étaient encore pire que dans les plus mauvaises séries B...Le mec pour qui je bossais était un de ces nouveaux riches qui ont fait fortune après la chute du mur le genre de gars qui réussit à réunir en une seule personne ce qu'on a fait de pire en matière de communisme et de capitalisme.
Et le boulot reflétait bien ce paradoxe, bosser pour lui ça voulait dire toucher à tous les trafics possibles et imaginables, mais à côté de ça il nous imposait une vie carrément militaire et monacale, un vrai régiment de l'armée rouge. Pendant des mois j'ai pas touché une fille, pas bu une goutte d'alcool et il rationnait même les cigarettes.
Alors autant vous dire que le jour où le patron a annoncé que ses deux collaboratrices "intimes" allait débarqués, il y avait pas un gars qui n'était pas au taquet.
Qui aurait pu me dire que c'étaient avec leur arrivée que les vraies emmerdes allaient commencer.....