J'ai retrouvé dans ce manga une ambiance un peu à la SJG, donc j'ai beaucoup aimé. (By the way, le scénariste de PE à travaillé en tant qu'éditeur sur SJG!)
→Story: Eiji, doué de psychométrie (il peut lire des souvenirs au contact de gens ou d'objets), rencontre l'inspectrice/psychologue Shima, qui s'aperçoit de son pouvoir et l'embarque dans ses enquêtes. Celles-ci sont courtes, un volume maximum, mais plein de sujets sont traités. Les criminels sont toujours des désiquilibrés mentaux, et sont dessinés sous forme d'ombre avec des yeux (j'ai un talent certain pour la description...), et bah...moi ça me met un peu le stress!
Le schéma de résolution est un peu le même à chaque fois mais la diversité des sujets traités, celle des personnages qui interviennent et les intermèdes où un Eiji en mode "hangover" essaie de se souvenir de ce qu'il a fait la veille font qu'au final on ne s'ennuie pas.
La psychologie facile dont on est gratifié de temps en temps est un peu limite à mon goût mais après tout, le mélange passe plutôt bien.
On a parfois des bonnes bastons à la SJG, dans les intermèdes où dans certaines enquêtes, avec les yankees du coin.
→ Personnages: là, ça ressemble bien à SJG, avec cependant des différences. Mais honnêtement, Eiji c'est Eikichi avec les cheveux un peu plus long, la banane en moins, trois neurones en plus et un don de psychométrie. Il parle cul, il se bastonne, il fait des grimaces pas possible, il roule en Kawa. Il est quand même moins extrême qu'Eikichi, il reste sérieux plus longtemps, mais c'est vrai que quand il pète un plomb c'est le portrait craché d'Eikichi! M'enfin je pardonne, le charisme est là.
Les autres protagonistes ne feraient pas tâche non plus dans SJG, loin de là. Entre Tôru, le chef de bande tombeur de filles, ou encore Shima, l'inspectrice qu'on pourrait apparenter à Mariko, il y a matière à imaginer des cross-over assez épiques. On passe rapidement sur la soeur d'Eiji, niaise de profession, qui attire tous les tarés du secteur, ça m'énerve.
Bref, il y a des points communs avec SJG mais ça conserve une certain originalité, j'aime beaucoup, malgré des passages un peu niais (je pense notamment au passage dans la salle de sport avec Shima et le monomaniaque Fukushima).
Il faut que je me fournisse les tomes suivants afin d'avoir un avis "d'après-série" pour compléter celui-ci, de "mi-série".