Mais si j'étais prof, moi je ne le ferais pas. Je ne traiterais jamais mes élèves de déchets !
Cette première leçon du tome 5 s'intéresse à la situation d'une élève de la classe d'Onizuka : Tomoko. Notre professeur préféré la rencontre dans un parc jouant aux poupées dans un bac à sable. C'est tout naturellement qu'il va se joindre à son jeu en s'amusant à construire des "bimbo de sable"... De cette façon, la communication entre les deux protagonistes est rapidement établit et Tomoko finit par lui confier son voeu le plus cher : avoir un ami. Leur conversation se poursuit chez la jeune fille où l'on découvre ses parents très débordés par leur travail et particulièrement exigeant avec elle (exigence qui, confrontée à la malchance de Tomoko, prend une forme de dévalorisation de sa personne).
Suite à quelques incidents, Onizuka-sensei et Tomoko se retrouvent dans la chambre de cette dernière. Elle va se livrer à un véritable monologue illustré par les pitreries de son prof à la découverte de sous-vêtements féminins. Cependant, rien n'échappe à Onizuka qui comprend vite que son élève, vouant une grande admiration à Miyabi Aizawa, manque terriblement de confiance en elle. C'est pourquoi, il décide de devenir son "producteur". Il confit alors à Tomoko des vêtements très sexy, lui recommandant de s'habiller ainsi lors de leur rendez-vous du lendemain.
Le jour suivant, Tomoko s'exécute et attend, sous les regards (pervers?) des passants, jusqu'à ce qu'un certain Yaji Otsuka vienne l'accoster pour lui proposer de le suivre. Ce dernier se présente comme le directeur d'une boîte spécialisée dans les vidéos pour adultes ...
Voilà notre Tomoko embarquée dans une drôle de situation ... Suite à l'invitation de Yaji Otsuka, elle se retrouve dans un étrange camion en compagnie de deux hommes à priori pas très nets (l'un directeur de films pornos, l'autre parlant de lui au féminin). Et qui plus est, l'intérieur du véhicule grouille d'objets suspects; entre les préservatifs, le martinet et la caméra, la pauvre Tomoko commence à se poser des questions. Les deux hommes lui proposent de changer "son déguisement" pour des vêtements de sports typiquement collégiens, et commencent à la maquiller.
Pendant ce temps, c'est toute la classe de 3ème 4 qui est regroupé devant l'ambassade du parc d'Inokashira, sous prétexte qu'Onizuka leur aurait demandé de s'y rendre pour une étude sociologique. Ce dernier soutient qu'ils vont avoir la chance d'assister à la naissance d'une star car l'établissement organise l'élection de Miss Inokashira.
L'arrivée des "ravisseurs" de Tomoko va mettre fin aux interrogations des élèves. Ainsi, ces deux individus semblent être de vieux potes d'Onizuka et annoncent la participation de Tomoko à l'audition. Onizuka aurait rempli le formulaire d'inscription pour son élève. La surprise est générale, mais la plus étonnée n'est autre qu'Aizawa, inscrite elle aussi pour le concours, et qui ne semble pas particulièrement apprécier l'arrivée d'une nouvelle rivale réputée pour "son inutilité".
Inutile de dire que Tomoko est un peu déroutée suite à tous ces évènements. Elle qui portait tant d'admiration vis-à-vis d'Aizawa, la voilà maintenant en compétition avec cette jeune fille très charismatique qui semble avoir du succès dès la présentation des candidates.
D'ailleurs, si la présentation de Tomoko fait rire les spectateurs (la pauvre perd le contrôle de ses mots et bégaye), elle provoque aussi beaucoup d'agitation dans la salle lorsqu'elle quitte son habit de sport pour un authentique maillot de bain de collégienne. La jeune fille cache visiblement beaucoup d'atouts susceptibles d'en faire une concurrente beaucoup plus sérieuse et "dangereuse" qu'elle y paraît ...
Le collège est plutôt agité : le sous directeur vient d'apprendre la cause de l'absence des 3è-4 et de leur prof. Inutile de préciser son intention de renvoyer ce dernier de l'établissement.
Pendant ce temps, l'épreuve de chant a commencé et nous montre une Tomoko plus proche de remporter le "prix de la voix défiant la pluie" que le titre de miss. Alors que les moqueries des uns et la honte des autres suivent son interprétation, Eikichi Onizuka reste serein, convaincu de l'existence de capacités chez son élève. Ainsi, lorsque Tomoko reçoit son texte qu'elle devra mettre en scène pour l'épreuve de théâtre, Eikichi n'hésite pas à la rassurer en lui confiant un précieux "cadeau" qui va l'aider à rester elle-même sur scène. Oh, rien de bien particulier, juste les petites poupées de Tomoko qui paraîtront insignifiantes aux yeux de certains.
Pourtant, leur rôle dans l'histoire n'est pas si dérisoire. En effet, Tomoko va vite se retrouver dans "son monde" de jeux enfantins. Petit à petit, elle va mettre en scène sa propre histoire devant un jury et des spectateurs déconcertés au début, puis émerveillés par la suite. Même l'intervention passagère du sous-directeur ne l'empêchera pas de charmer un public ébahit par sa prestation ... (à la grande surprise de toute sa classe).
Bien que Tomoko n'aie pas été élue Miss Inokashira, elle a remporté un prix spécial la récompensant pour son improvisation. Sa cote de popularité a soudainement monté en flèche allant jusqu'à faire de l'ombre à la gagnante ... Mais, s'il y a une personne qui n'admet pas cette conclusion, c'est bien Miyabi Aizawa, particulièrement vexée de s'être fait dépassée par une fille comme Tomoko.
Après avoir fêté comme il se doit la "victoire" de Tomoko, les élèves rentrent petit à petit chez eux, laissant Onizuka et la nouvelle star seuls. Cette dernière, très reconnaissante de l'aide apportée par son professeur, lui réserve un petit cadeau de remerciements pour le moins original ... Normal, l'idée vient de Kikuchi et sa bande. Mais bien sûr, quand on connaît Onizuka, on sait qu'il lui en faut toujours plus ! Ainsi, le discours de gratitudes de Tomoko va dériver et laisser place aux idioties d'un prof se tournant, encore une fois, au ridicule.
Mais, pendant ce temps, c'est "l'euphorie" au collège ! Le sous-directeur, contenant avec difficulté sa colère contre cet enseignant, clame haut et fort son intention de le renvoyer de l'établissement scolaire. Il va d'ailleurs tenir ces propos à la directrice de l'école doutant sur l'impartialité d'une telle sanction. Au final, elle décide de réunir le personnel de l'établissement autour d'une réunion qui décidera de l'exactitude des sources mais surtout, du sort de notre jeune professeur ...
Hiroshi Uchiyamada, 51 ans, sous-directeur de collège; père d'une fille, Yoshiko, et mari d'une femme, Ryôko; de nature très stressé, c'est le genre de personne prêtant énormément d'attention à son image. Mais, sous son air de fonctionnaire relativement sérieux se cache un vrai pervers qui, chaque matin dans le train, abuse de l'innocence d'une jeune femme en lui caressant discrètement les fesses ... Or, aujourd'hui n'est pas un jour comme les autres pour Mr Uchiyamada. En effet, il se fait prendre en "flagrant délit" par la police, créant beaucoup d'agitation autour de lui. De plus, à son grand désarrois, le sous-directeur s'aperçoit de la présence de l'homme qu'il déteste le plus au monde : Eikichi Onizuka est dans le wagon voisin ! Sous la pression des policiers, mais surtout sous le regard d'Onizuka, Uchiyamada ne voit qu'une issue de secours : paniqué, il prend la fuite oubliant sa sacoche dans le train.
Sachant que l'homme à qui il voue une haine sans commun a été témoin de la scène, et sachant également que sa sacoche contient des objets susceptibles de mettre à découvert sa personnalité d'obsédé, c'est avec un visage décomposé par l'inquiétude que le sous-directeur arrive au collège. Ce sentiment de nervosité se manifeste davantage lorsqu'il s'aperçoit de la présence d'Onizuka juste à côté de lui.
A ce moment, une multitude de question lui traverse l'esprit. Va-t-il le dénoncer aux enseignants et à la directrice pour "l'incident" du train ? Se servira-t-il de se prétexte pour se venger de Uchiyamada qui souhaite tant son renvoi ?
Voilà le sous-directeur embarqué dans une histoire bien farfelue ! Alors qu'il était convaincu de la mauvaise foi d'Eikichi Onizuka, Uchiyamada s'imaginait facilement une histoire tragique, en conséquence de son acte abject envers une jeune fille. Perversité, déshonneur, tromperie : quand la vérité éclate, rien n’échappe aux journaux et l'angoisse de l'accusé atteint alors des proportions formidables !
Quel étonnement de voir qu'Onizuka est en fait simplement venu lui rendre sa sacoche qu'il avait laissé dans le train ! Et (décidément ce chapitre est plein de surprise!) qui aurait pu croire qu'Uchiyamada irait jusqu'à supplier la directrice de garder notre prof préféré dans l'établissement.
Si le sous-directeur parvient à vanter des mérites de l'homme qu'il déteste le plus au monde, c'est au prix d'incroyables efforts ... En effet, à peine sorti du bureau de sa supérieure, ses nerfs lâchent pour laisser libre cours à sa colère. On pourrait croire qu'Uchiyamada a été poussé jusqu'au bureau de la secrétaire générale par sa seule force de reconnaissance qu'il pouvait éprouver à l'égard d'Onizuka, mais il n'en est rien. Ainsi, c'est seulement pour éviter tout problème avec les autorités et ses collègues qu'il s'est entendu prononcer des paroles qui le répugnaient.
Sachant tout le dégoût que lui inspire Onizuka, les enseignants ont été plutôt déconcertés d'apprendre l'annulation de la réunion consacrée à l'éventuel renvoi d'Eikichi Onizuka.
Alors que la nouvelle se répand rapidement, c'est avec beaucoup de plaisir et d'enchantement que Mlle Fuyutsuki approuve la décision de garder Onizuka parmi les rangs des enseignants du collège. Et son attitude n'échappe pas à une de ses collègues, prête à parier qu'elle est tombée amoureuse d'Eikichi. En sortant de son bureau, Azusa rencontre "par hasard" le professeur de mathématiques, Mr Teshigawara, diplômé de la prestigieuse université de Todai. Celui-ci se montre particulièrement aimable avec elle.
Pendant, ce temps, le prof de sciences, surnommé Chiwawa, fait un scandale dans l'école : il est à la recherche d'une partie de son mannequin lui servant "à l'origine" de support pour illustrer son cours. Je dis "à l'origine" car, si Onizuka nie avoir vu ce mannequin, il est pourtant bel et bien en sa possession et s'en sert pour se déguiser en Comte Ashura ... Rien n'est trop idiot pour attirer l'attention de ses élèves.
Cependant, Mr Teshigawara est loin d'accepter un tel comportement et accompagne ses remontrances d'un mépris en disant long sur son intention de "rayer" Onizuka du système éducatif (eh oui, un de plus à en vouloir à notre cher prof). Mais ses réelles motivations l'encourageant à renvoyer Onizuka se trouvent dans un domaine complètement différent du prestige universitaire et du statut social.
En effet, le lecteur va vite s'apercevoir que ce prof de maths est un véritable fanatique. Posters et photos ornent les murs de son appartement tels une tapisserie. De plus, un télescope, orienté vers la chambre de celle qu'il aime tant, trône à proximité de sa fenêtre. Cette personne qui semble vraisemblablement l'obséder n'est autre qu'une jeune prof débutant dans le même établissement que lui, et que nous connaissons bien : Azusa Fuyutsuki !!!
Mlle Fuyutsuki souhaite avoir un ordinateur qu'elle pourrait installer dans sont appartement. Par chance, il se trouve que Mr Teshigawara en possède un qu'il n'utilise plus. Il se sert ainsi de ce prétexte pour inviter la jeune prof à venir récupérer l'appareil en question chez lui, le soir même.
Ainsi, c'est avec beaucoup d'excitation que Mr Teshigawara prépare l'arrivée d'Azusa. Il prend soin de cacher la tapisserie de photos qu’il lui consacre. Mais, il s'imagine quand même la joie de sa bien aimée lorsque celle-ci découvrira son propre portrait animant indéfiniment les murs de l'appartement ... C'est la sonnette d'entrée qui tire le prof de maths de sa rêverie romantique.
Nerveux et impatient à la fois, il va ouvrir, mais va vite désenchanter lorsqu'il s'aperçoit que son invité n'est autre qu'Eikichi Onizuka ! Ce dernier est venu chercher l'ordinateur à la place de Mlle Fuyutsuki qui, suite à un imprévu, ne pouvait se permettre de venir. Déçu, Mr Teshigawara finit par céder et autorise Onizuka à entrer. Il va très vite le regretter puisqu’Eikichi est tout de suite intrigué par une corde suspendu au plafond, au beau milieu de la pièce (corde qui sert à dévoiler les fameuses photos de Fuyutsuki). Malgré tous ses efforts, c'est en vain que Teshigawara dissipe la curiosité d'un Onizuka près à tout pour arriver à ses fins.
La tension est montée haut pour le petit prof sorti de Todai, ce dernier est soudainement prit d'envie de meurtre !
Complètement hors de lui, Teshigawara ne se contrôle plus! Son objectif : détruire l'intrus qui s'est infiltré sur son territoire, c'est à dire Eikichi Onizuka. Ce dernier, plutôt déconcerté, ne reconnaît plus son collègue ... C'est finalement la tête en sang dans son nouvel ordinateur que Mr Teshigawara va menacer son invité.
Ainsi, Eikichi est contraint de sortir, sans explication, avec l'ordinateur de Mlle Fuyutsuki sous le bras. De son coté, le prof de maths, dans un état lamentable, se jure de se venger d'Onizuka en lui faisant subir la pire des humiliations possibles.
Au collège, Fuyutsuki, navrée de retrouver Teshigawara dans un tel état, lui propose de venir lui préparer son dîner le soir même. Il n'est pas difficile d'imaginer dans quel état d'extase notre prof de maths se retrouve suite à cette proposition. Cependant, sa haine et sa rancune envers Onizuka sont toujours là, bien présentes, prêtes à exploser d'un moment à l'autre.
Par conséquent, le lecteur ne s'étonnera pas de voir que Mr Teshigawara est responsable de l'arrivée inattendue de la directrice de "l'association-des-mères-et-des-enfants-réfléchissants-aux-méfaits-de-l'éducation" dans l'établissement. Cette dernière, Mme Ota, exige d’assister à un cours du professeur d'éducation civique : Mr Onizuka (trop irresponsable et incompétent selon elle).
Inutile de vous dire qu'elle ne va pas être déçue du déplacement : aujourd'hui, Onizuka s'est donné la peine de se déguiser en éléphant (oui, oui! ) pour en surprendre plus d'un (et c'est le cas de le dire) ...